dimanche 31 juillet 2011

Le dimanche, fais la planche. Ou autre.


 Aujourd’hui dimanche, jour du seigneur et des magasins comme je vous l’ai dit à plusieurs reprises. Journée où, habituellement, tu larves, chills, glandouilles, zones et autres verbes issus d’un vocabulaire fort développé.  C’est la journée où ton sens de l’observation est fortement sollicité entre le tambour de la machine à laver, la cuisson du gâteau au chocolat et l’impitoyable chasse à la mouche de votre chat préféré. Cela, c’est bon pour les dimanches classiques. Donc pas pour nous. Evidemment. Suis-je bête.

Notre dimanche semblait bien commencé. Réveil par Couignard Premier (comprenez mon chat), petit déjeuner du dimanche (entendez le trio léger pain frais/Nutella/chocolat au lait), déverrouillage du genoux, et hop un petit tour au rayon presse à côté de la maison histoire d’être au courant des derniers potins. Mon homme en profite pour aller faire son sport favori qui consiste à se faire tirer (hummm) dans de l’eau fraiche (hummmm) et à prendre des modules pour glisser dessus (glups). En d’autres mots, du wakeboard (sorte de ski nautique hein). Un sport merveilleux dont je ne manquerai pas de vous reparler (j’ai encore des carpes dans le nez rien que d’en parler).

Jusqu’ici tout va bien. Je me lance le challenge de trouver un magazine sans Amy en couverture, feuillette « le nouveau Détective », bave devant les nouvelles recettes de l’été et tente de lire plus de trois lignes des Inrocks. Et là, c’est le drame. Téléphone. Oh le chéri. Il m’appelle tôt dis donc. « Heu j’ai eu un petit accident, il faudrait aller à l’hôpital ». Ahhhhh cela tombe bien, je me demandais justement ce que j’allais faire cet après midi. Ok. Je récupère l’homme. Charmant ce maquillage à la Lady GaGa. Ah non c’est du sang. Autant pour moi. Aaaaahhhh fais attention à mon siègeeeee. Ben quoi ?

Arrivée à l’hôpital, question fatale : vous venez pour quoi ? Oh je sais pas il doit avoir mal au ventre non ? Et le sang qui coule le long de son visage c’est juste une coutume locale,  son côté peau rouge. 2 heures plus tard, nous voila ressortis, points de suture en prime. Bon on a beau critiquer l’hôpital, mais on est sacrement bien traité en France (moment sérieux).

Bon certes j’ai perdu une sacrée partie de ma journée mais cela m’a permis d’écrire ce petit mignon article. Merci chéri d’être ma source d’inspiration. En plus, cela m’a mis en bouche pour le film action du dimanche soir. Un petit Scarface peut être ????

Golden Pony.

mercredi 27 juillet 2011

Un matin, ça ne sert...




Il y a des matins comme cela. On se réveille, mal à l’aise.

Cette nuit, j’ai rêvé de lui. A vrai dire, je ne sais pas si j’aurai préféré ne jamais m’endormir ou plutôt ne jamais me réveiller. Sensation troublante. Désagréable. Pourtant, depuis toutes ces années, je pensais l’avoir oublié. Mais il a suffit d’un rêve, d’une nuit, pour que son image douloureuse me revienne. Une nuit contre des années, rien n’y fait. Une nuit contre des décennies.

Dormir, c’est oublier mais parfois c’est aussi se rappeler. Les souvenirs rejaillissent, presque intacts.  La sensation de manque aussi. J’ai du mal à me réveiller. Je n’aime pas être comme cela. Comme si j’étais touchée. Hier tout allait bien, aujourd’hui, je suis perdue.

Un rêve qui m’a semblé durer une éternité. Un rêve plein d’insouciance, où tous les repères sont différents. Un rêve sans lois, sans raison, sans mensonge. Juste lui et moi pour des retrouvailles. Comme si rien ne s’était perdu, comme si rien n’avait changé. Il était là.

Petit à petit, l’esprit reprend ses marques, tant bien que mal. Avec son lot de questions. Qu’est il devenu ? Quelle vie a-t-il maintenant ? A-t-il changé ? Est il heureux ? Mais surtout, pourquoi autant de questions sans réponse ? Je pense que c est cela le pire. Le manque de réponses. Ton silence absurde qui possède mon rêve. Constat effroyable. Ton odeur me manque. Des larmes inexpliquées coulent sur mon visage. Il faut que je le revois.

Je me fais mon chocolat au lait, nostalgique, une boite de Nesquick dans les mains. Des frissons me parcourent tout le corps. Il faut que je sache. Il faut que je reprenne contact. Je m’installe donc, tremblante devant mon clavier et décide de lui envoyer un email.

Réponse reçu par mail quelques heures après : 

« Ma chère Golden Pony,

Avec un prénom comme cela, il est certain que tes parents ne t’aimaient pas. Moi non plus d’ailleurs, j’en ai juste rien à foutre de ta petite tronche.

Pour répondre à tes questions : je suis parti en Angleterre ouvrir un bar gay. J’y ai rencontré d’ailleurs le chat de ma vie, un superbe persan aux moustaches dorées. Grrr. Je n’ai pas changé, je suis heureux oui, et non je ne pense pas à toi. Je m’en bats le chocolat au lait de tes états d’âme.

Si tu n’as que ça à foutre de te poser des questions débiles sur moi, écris un blog.

Allez salut. 














Signé Groquick»

Maintenant je sais.


Golden Pony.

mardi 26 juillet 2011

Fat and furious.




Constat effroyable d’un après opération : j’ai pris 5 kilos. Pour de vrai. 5. J’en reviens pas. Inutile de trouver des excuses, l’effroyable test s’est déroulé le matin à jeun et nue. Bon j’avais mes bijoux. Mais je doute qu’ils pèsent autant. A moins de s’appeler Mister T et de couler dans une piscine (et avoir une coiffure tendance).

En cherchant bien, je pense que ces 5 kilos ont décidé de résider dans mon genoux. Oui. Je constate que à la place d’un joli genou à la kate moss, les chirurgiens m’ont greffé un genoux de rhinocéros. Oui oui. Avec une peau bien épaisse, et une sorte de carapace de 567 kilos par-dessus. J’ai le genou qui gonfle, je dois trop me la péter. En attendant, c’est lui qui va exploser.

En observant bien, il me semblerait en plus que mes vêtements ont rétrécit. Je suppose que mon homme les a lavé trop chaud ? Hein ? Quoi non ? J’aurai aussi pris sur les hanches ? Diantre que c est fourbe tout cela. En même temps, en jogging, on ne constate pas très bien si on a pris ou pas du poids. Le constat est quand même là, j’ai un cul gros comme un département (expression de ma jeunesse comme il faut pas pousser mémé dans les orties ou bien elle est maquillée comme une voiture volée). Le souci est de savoir comment agir sur ces grt**fd**de*az** kilos.

Visiblement la tendance du moment serait de manger que de la viande. Bon, je n’aime pas cela donc next. Manger que de la salade. Et sinon ?

Les dernières trouvailles sont le jeun et le lavement. Sympa. Alors soit tu choisis d’arrêter tout simplement de manger en buvant du jus de bouillon d’eau (très goûtu n’est ce pas) tout en faisant du sport et en mangeant des laxatifs (les cours de sport doivent être excellents « allez les copains, poussez fort »). Soit tu préfères te faire enfoncer un long tuyau d’eau chaude dans les fesses tout en te faisant toucher, enfin malaxer, le ventre. Le tout, sans toucher d’argent. La vache. J’ai connu plus rémunérateur et plus agréable.

Je crois que je vais opter pour une solution plus simple : me faire coudre la mâchoire. Tout le monde croira que j’ai un appareil dentaire. Non ?

Bon sur ce, je vais retourner à mes pensées métacarpiennes, je suis sûre que un de ces matins, entre l'abdos circle et le pistolet de peinture, je vais trouver un truc magique au télé shopping.

Golden Pony

samedi 23 juillet 2011

Chat m'étonne.



J’aime les animaux. C’est normal me direz vous, je suis une fille. Je sais, je ne suis pas originale. J’aime un peu tous les animaux, mais surtout les miens hein. C’est toujours un peu comme cela je crois. Les miens sont les plus beaux, les plus intelligents, les plus en avance… Ahhhh non mince c est pour les enfants ça. Crotte.

Je pense que mon goût pour les  animaux remontent depuis mon enfance (cela ne me fait pas du bien de rester toute la journée sur un canapé, je suis en mode psychanalyse Biba toute la journée). J’ai été élevé par un teckel. Enfin presque. Mon côté tatie Danielle doit venir de cela. Un teckel, un bâtard et un gros chat persan. Grosminet. C’est fou comme on est original gamin.

Ce chat était plutôt chouette, mais un brin taré. Il parait que c est normal pour un persan. J’aimais ce côté folie. Il adorait courir au dessus de la vaisselle de ma mère, et finir sa course dans différentes structures (maquettes de mon père, puzzle de mon frère, dessert de ma mère etc). Drôle.
Et puis un jour il est partit. Oui le salopio. Mes parents m’ont dit qu’il avait rencontré une femelle et qu’il s’était marié. Salopio je vous dis. Je me suis donc toujours imaginé mon chat, haut de forme sur la tête, partant avec une femelle habillée de blanc, avec une longue traine, à travers les champs. Avec un peu l’estomac noué à vrai dire. Votre chat se barre avec une chatte de pédigrée, ils se marièrent et eurent beaucoup de chatons. Pour info, j’avais 5 ans hein (pas de moquerie)(je me fais peur).

Ce n’est que à l’âge de 25 ans que, naïvement, je m’interroge sur le devenir de Grosminet. Et je lance la fatale question : « Mais Grosminet, vous n’avez jamais eu de nouvelles ? ».

Alors! Qu’on soit bien d’accord, je ne m’attendais pas à ce que mes parents me répondent « ah c’est bien que tu en parles, on vient justement de recevoir une carte postale de lui. Il est en vacance en Grèce et te souhaite un bon anniversaire. Tu sais qu’il est arrière arrière arrière arrière arrière grand père ? »

Ricanement de mes parents.

« Mais Grosminet est mort. Il avait 19 ans ».

Violence.

Le traite n’en était donc pas un. Il était « parti » pour une raison valable. Je pense que, à ce moment là, j’aurai du me taire et ne pas faire part à ma famille que je pensais VRAIMENT qu’il était parti se marier. Réellement. Rire.

Solitude.

Depuis, un nouveau scénario est né. Grosminet est en fait parti vivre en Angleterre, il a ouvert un bar gay et il s’éclate comme un malade. Il s’est marié avec le sosie de Tom Selleck et, parait il, souhaiterait ouvrir un bar sur Toulouse. Il me tarde de le revoir.


Grosminet Golden Pony

jeudi 21 juillet 2011

10 bonnes raisons de se faire charcuter le genou.




1.      J’ai développé ma capacité à n’avoir honte de rien. J’ai repoussé les limites de mon couple. Ben oui, essayer de fermer la porte de vos toilettes avec une jambe tendue.
 
2.      Rester bloquer sur un canapé toute la journée m’a permis de refaire ma garde robe et prévoir tous les cadeaux de noël pour les 15 ans à venir grâce à la vente en ligne.
 
3.      Je ne fais plus qu’un avec mon chat. Je miaule maintenant d’ailleurs.
 
4.      J’ai pu apprendre que 18 milliards de sandwichs sont vendus par an dont 245 millions de kebab. Wow. Merci Jean Pierre Pernaut.
 
5.      Je sais qui est Rudy dans Secret Story. Il m’a donné des cours de style vestimentaire masculin. Je vois que le style « Point Break, je grave sur des bambous « touche pas à ma planète », je suis un looser » est tendance.
 
6.      Je peux entretenir mon réseau social. A moi les heures de Facebook, Instagram and co. Ouai et notre blog aussi, j’avoue.
 
7.      Je me fais dorloter. Je peux donner des ordres qu’on exécute avec le sourire. Si résistance, un petit gémissement de douleur suffit.
 
8.      Je connais les chorégraphies de Un Dos Tres par cœur.
 
9.      Je suis capable de m’endormir avec la voix de Pierre Bellemare. NT1 est d’ailleurs devenue ma chaine préférée de mes coups de fatigue.
 
10.  Je sais écouter mon corps. Mais au moment où je vous parle, je préférerai être sourde.


Golden Pony 

mercredi 20 juillet 2011

Bonjour, je voudrai un genou et une box master à emporter.


 Et bien voila. Le jour J est arrivé. Non, pas le jour de mon mariage ou de mon passage de la trentaine (ce qui, je vous rassure, n’arrivera jamais hein)(ma trentaine)(diantre). Le jour où j’ai dû me lever à 6 heures pour me laver entièrement à la bétadine rouge. Brrrr.

Déjà l’odeur est charmante. Je décompresse en refaisant un remake de psychose sous ma douche (toute seule forcément). Arrrrrrrrrgh clomp clomp (bruit du couteau). J’ai du rouge sur tout le corps et les cheveux. Je me rince, me sèche et constate que je ressemble à l’épouvantail du Magicien d’Oz. Oui parce que Bétadine n’a pas eu la présence d’esprit d’intégrer des oligo éléments réparateurs etc dans sa composition. Welcome les pointes sèches et la coiffure Jackson. Bon, ça c’est fait. Je fais des bisous à mon genou pour lui montrer ma solidarité. C’est important d’écouter son corps et de lui faire savoir. Mon homme me lance un « t’es dingue ». Pourquoi ?

J’enfile mon plus beau jogging, ma plus belle culotte. L’épouvantail trop hype. Je pense qu’il est inutile que je précise ce détail charmant qui est que j’ai mes règles. C’était tellement évident que cela arrive à ce moment précis. Quoi que, une arrivée sur la table d’opération aurait été plus drôle ma foi. Je note, à tenter pour la prochaine fois.

J’arrive à la clinique, me présente à l’accueil. Je tente de faire croire que je viens pour une augmentation mammaire mais cela ne marche pas. Flûte. Je monte dans ma chambre en compagnie d’une autre personne qui semble peu réceptive à mes blagues. Tant pis. Je m’installe et attends mon tour. J’ai faim surtout. Mmmmm une box master… Quoi oui il est 9 heures et alors ?

On vient me prévenir qu’il faut que je m habille. Bon fallait le dire tout de suite si le jogging basket ne plaisaient pas au chirurgien. C est vrai que c est drôlement plus sexy cette combinaison ouverte bleue. Sans parler de cette charlotte. On vient me faire une douche d’autobronzant ? Non ?
On me propose de prendre un médicament pour me détendre. Diantre que c est bien. Je suis stone ma pauvre Lucette. Je souris bêtement. On y va ? Allez c est partttttttttttiiiiiiiiii. L’infirmier me regarde de travers. Ben quoi ? Je ne sais pas si il est plus choqué par le fait que je descende au bloc en sautant comme un cabri ou par ma question à savoir si je pourrais danser le gambadou après l’opération. Toujours est il qu’il ne me répond pas, ni même quand je lui demande quel est son fournisseur.

Je m’allonge et là, OMG, on m’injecte un produit merveilleux. Un produit qui en 2 secondes chrono vous projette dans les bras de Morphée. Pourtant j’ai essayé de tenir. Non je dormirai pas non jeeeeee………. Zzzzzzzzzzzzzzzzz……… 

Et hop je me réveille. Oh bonjour monsieur, bonjour madame, il fait beau ? La vie est belle ? Tiens un monsieur qui dort et qui se vomit dessus. Ai-je trop picolé hier soir ? La fête était bien ?
C’est fou comme dans ces moments là nous sommes d’une zenitude incroyable alors qu’accessoirement, on se réveille d’un coup, dans un lieu inconnu, sans bouger, avec des gens malade autour de nous et des gens en bleu qui se penchent régulièrement au dessus de nous en secouant la tête. Et bien non, nous sommes heureux et le temps passe viiiiiiiiite. Un coup d’œil quand même à mes seins, mais non, rien de nouveau.

Je remonte déjà dans ma chambre et on me fait marcher jusqu’ à mon lit. Oh magie j y arrive. Mouai, avec le recul, je me dis que j aurai du en profiter. Il est déjà 14 heures. Mon image de box master chaudasse les bananas me revient soudainement. J’ AIIIIII FAIMMMMMM.

« Oui ne vous inquiétez pas, nous vous amenons de quoi manger ». Le mot chic est collation. Moi j’aurai dit foutage de gueule. Pas mangé depuis la veille et on m’amène un yaourt nature, un chocolat au lait et du pain. En plus, j’ai mes règles, je suis donc de mauvaise humeur (quand cela m’arrange). Bon je violerai mon frigo ce soir tant pis.

Quelques heures plus tard, je peux rentrer chez moi. C’est fou la médecine : tu pars le matin petit épouvantail joyeux, tu reviens vieux morse handicapé. J’aime. Allez je roule jusqu’à mon lit et vous dis à jamais. Grrrr.


Golden Pony

mardi 19 juillet 2011

Chat Perché



Il est des jours où il est important de se reposer. Non pas des lendemains « de » comme l’a si bien raconté ma poptine, mais des veilles « de ». Alors typiquement, les veilles d’examen (oui celles où tu crois que tu vas tout apprendre en deux heures). Les veilles de départ en vacances aussi. Tout cela. Bon et bien moi j’ai dû organiser ma veille « d’opération du genou ». Non pas que je vous traite de « Dugenoux », mais je devais réellement me faire opérer du genou. Je pense qu’il est inutile que je vous raconte que c’était ma seconde veille d’opération. Ben oui, forcément, j’ai déjà vécu une première veille d’opération mais le matin venu, ils ont refusé de m’opérer à midi. C est inutile de vous le préciser. Nous avons donc reprogrammé la chose.

Je me prépare donc à me présenter à l’hôpital pour la seconde fois. J’ai brulé trois vierges, sacrifié un enfant roi (on devrait tous d’ailleurs), embrassé des ailes de poulet grillées (marche aussi avec les croustillantes), me suis reconvertie à toutes les religions du monde à l’aide de bracelets de couleurs autour de mon poignet (que j’ai du forcement découper une fois sur les lieux). Bref, j’y ai mis tout mon cœur.

« Une veille de » est assez délicate à gérer. Enfin, ça c’est pour rester polie. C’est juste casse couille. C’est une « veille de »,  pas « le jour j », c’est un jour qui ne sert à rien, un jour de merde. Afin que cette journée pourrie passe, je me choisie une âpres midi détente. Youhou !

Tout d’abord, j’en profite pour faire tout ce que je ne pourrais plus faire d’ici demain : lever le genoux, m’accroupir, deux trois pas de break enfin, un truc dans le genre, des entrechats, taper dans la balle de mon chien très fort, courir sur place, faire la danse du genoux. Je m’arrête lorsque je sens les regards lourds, désespérés de mes animaux. Bon ok.

Je vais prendre un bain hein, cela me détendra. J’aime bien les bains. Les bains et les magazines de filles (et le nutella). C’est mon petit plaisir. Un people (au cas où on m’aurait prise en photo sans que je le sache hein) et des articles beauté/mode histoire d’être à la page. Je lance mon bain (très dur), et commence mon petit rituel. Oui, les filles, vous avez-vous aussi votre petit rituel. Vous, les mecs, non. Parce que déjà, un, votre temps passé dans une salle de bain se doit d’être optimisé, et deux, vous ne faites aucune différence entre un shampoing et un gel douche (je ne parle même pas d’un après shampoing ou d’un masque). Diantre.
Je finiz mon application de ce qui va me donner une chevelure hollywoodienne et je me glisse dans le bain. Mmmm Bonheur. Mes pores se dilatent, je suis biennnn.

Je commence tout juste à me détendre lorsque mon chat noir se décide à entrer dans ma salle de bain. Il pousse donc la porte avec joie en hurlant délicatement. Malheureusement, il n’a pas encore appris à fermer cette porte. Donc courant d’air sympa dans la nuque grrr. Je repousse la porte en ne manquant surtout pas d’arroser la moitié de ma salle de bain, en attendant que Monsieur veuille bien se pousser du passage.
Si mon chat veut venir ce n est pas un hasard. Il adore venir me regarder ce petit pervers. Mais ce qu’il affectionne le plus, c’est d’en profiter pour aller à la buanderie (donnant direct sur ma salle de bain) pour y déposer un gros caca (oui bon j’ai cherché un autre mot plus sympa mais bon j’ai pas trouvé mieux… en quatre lettre, le compte est bon CACA). Ouai. Mon chat est comme cela. Cela doit être son moyen de communiquer. Je suis donc à nouveau en train de me détendre lorsqu’une odeur de merde me sort de mes pensées (Lady Gaga s’est elle inspirée de Guesh Patti pour son look et ses clips? Mais la robe de Kate Moss alors finalement ? Mieux que celle de Lily ?). Génial. J’en ai rêvé, Fifty l’a fait.

Il vient ensuite parader le long de la baignoire genre « tu m’as bien vu hein ? » ou plutôt tu m’as bien senti ? Il crie comme à son habitude. Et commence à jouer avec mes pieds sous l’eau. Oui un chat n’aime pas l’eau, mais si il peut emmerder quelqu’un, il passera outre. Plaf plaf plaf. Il regarde partout. Tiens un élastique. Mon chat est un grand fétichiste d’élastique. Il les collectionne, les affectionne, et les range régulièrement dans la gamelle d’eau du chien, ou mieux dans sa litière. Je l’observe, en extase devant mon élastique. Son regard s’élève jusqu’à un panier en osier, situé sur ma troisième étagère au dessus de ma baignoire.

Et là, extraordinaire, mon chat décide de sauter sur ce dernier. Il s’élance, s’accroche au panier, bascule fatalement avec ce dernier et tombe dans ma baignoire. Où j’étais tranquillement installée. Réaction immédiate de panique de ce dernier, il court sur place, ou plutôt sur mes jambes en espérant s’en sortir. Mes jambes sont en sang, la moitié de la salle de bain qui était épargnée par ma fermeture de porte ressemble maintenant à une piscine, et j’ai une trentaine d’élastiques serre tête et une brosse à cheveux qui flottent dans l’eau de mon bain. Dans sa chute, il a également emporté mes disques démaquillant (coton oui). Génial.

J’abandonne mon moment détente, en remerciant mon cher et tendre chat de son intervention. Tiens, cela porte pas chance de clouer un chat noir à sa porte ? Sûr ?


Golden Pony