dimanche 28 août 2011

Deux minutes d'arrêt.



Et voilà, les meilleures choses ont une fin. Non pas que j’ai terminé mon pot de nutella, nanana, je suis tout simplement rentrée de vacance. Et oui. C’est la déprime, la loose, la fin. Dire qu’il y a une semaine j’étais en train de cramer prendre la chaleur en me prélassant sur un gazon humide. 

Retour sur mon départ: bagages prêts (au pluriel bagages… forcément…), le chien dans sa cage, le coca light frais dans la poche, le gps chargé, beyoncé shakira brigitte katy perry TTC rihanna LMFAO orelsan dans l’ipod (ben oui il faut que cela bounce et sente le monoi au grand désespoir de certain), les mikados dans la glacière (pas bête la guêpe) et en avant Guingamp ! Heureusement la voiture est grande, tout le monde rentre, je n’ai pas eu à sacrifier une de mes 31 paires de chaussures. Ouiiiii c est les vacances !

Tout va bien. Jusque ici. Nous sommes samedi et la chaleur (qui avait disparu depuis quelques années) arrive. Il est 10 heures et on commence à gentiment bouillir. Bon, à l’origine on ne devait pas prendre cette voiture mais face à la montagne de bagages, nous avons nécessairement besoin de changer de voiture… Fatalement. Mais dans cette nouvelle voiture et bien… la clim est en panne. AHHHHH.

10 heures et j’ai déjà l’impression d’avoir un élevage de renard à l’arrière de la voiture.

11 heures, l’élevage s’est agrandit avec un troupeau de poneys à l’avant cette fois.

12 heures, nous nous arrêtons sur une aire. Il fait 37 degrés dans la voiture (sisisi). Nous avons forcement choisi LA bonne heure pour nous arrêter. Après avoir pris trois ballons dans la tronche, trébuché sur trois picniqueurs, rebondis sur deux allemands, j’atteins l’enfer : les toilettes. L’enfer. Oui je pense que l’enfer ressemble à cela. 73 degrés (merci les pavés de verre), 456 personnes dans 12 m2. L’enfer.

Je rentre dans les toilettes et me repasse la pub Total dans ma tête. « Vous ne viendrez plus chez nous par hasard » (oui je sais référence des années 90). Oui je crois que c est définitif j’irai chez total ou shell ou autres mais pas les toilettes des aires. Arggggh. J’avais prévu pourtant le pire avec mon paquet de mouchoir. Mais non. Je fais la queue pendant 10 minutes. Le soleil tape sur les carreaux de verres, qui tapent sur nous. Nous, les touristes déjà dégoulinants, nous voila entrain de bouillir. Avec les odeurs qui vont avec. Et plus on se rapproche des toilettes, plus les odeurs se mélangent. L’enfer.

Une personne sort, me laissant la place. « C’est très sale ! ». Je me décompose. Je rentre et ferme derrière moi. Il fait 98 degrés et c’est des toilettes à la turque. L’enfer je vous dis. J’ai toujours détesté les toilettes à la turque (oui je ne connais pas beaucoup de monde qui aiment ceci dit). J’ai déjà mis des années à savoir dans quel sens les utiliser (oui dans un, on se colle le front sur la paroi en ce mettant en avant, et dans l’autre, on s’urine tout simplement sur les chaussures). Mes yeux tombent alors sur les parois de mon petit coin d’enfer. De l’art abstrait. Me vient alors la question : comment peut on envoyer si haut et autant ? Incroyable. L’odeur me rappelle à l’ordre. Je termine et tire la chasse comme à mon habitude : avec mon pied (heu j’ai juste pas envie de ramener 354 microbes et horreur avec moi, j’ai déjà des renards, des boucs et des poneys dans la voiture). Je lance mon pied et me rappelle avec douleur que j’ai mon genou qui ne suit pas. Je manque de glisser et doit me rattraper à la porte. J’ai évité le pire certes mais ma main a touché une partie de cette pièce. J’ouvre, et sort en furie, en me retenant de hurler.

Je réussie à sortir et à me laver les mains 54 fois (beaucoup de chiffres dans ce post). Pendant ce temps là mon homme essaye d’éviter que notre chien mange les 5 yorkshires, 13 jack russels et 2 lapins que les gens font gambader. Je ne sais pas qui a le plus chaud.

Je lui crie un « aaaaaaaahh moidfeuhuh lidhihfoi » bref, partons vite c’est horrible. J’ai même plaisir à rentrer dans notre véhicule chauffant. Voila le début de mes vacances. Heureusement, elles ont vite pris une autre tournure hein.


Bon et bien je suis au regret de constater que j’ai fait un article entier sur des toilettes à la turque. L’enfer.


Golden Pony

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