dimanche 20 novembre 2011

En vacance, j'oublie rien.


Nous sommes en plein mois de février, pardon, novembre, il fait froid, le soleil a décidé de ne plus se lever ou quand il se lève, il a autant la gueule de bois que ma collègue.
Bref, c’est pas jojo, le moral fait le yo yo.
Mais j’ai THE solution. Non, pas squatter devant les anges de la télé réalité en se goinfrant de chocolat côte d’or aux noisettes et en ricanant bêtement dès que Vandetta ouvre la boca. Quoi que.
Non, une vraie solution: penser aux vacances. Et en prendre. OUAI.

Voila. Voiture boulot dodo c’est bien. 1 mois. Et quand il fait beau et chaud, chaud et beau. Mais là, les vacances (comprennez tong dos nu monoi et barbecue) sont loins. Alors ma moitié et moi-même nous avons décidé de poser des vacances en janvier. Oui. Tant qu’il n y a pas de gremlins à la maison, à nous les vacances hors période scolaire et hors touristes allemands.
On ne fait pas dans l’original mais dans le 100% plaisir, nous décidons de retourner aux States chez nos expatriés préférés.

Première étape : choix des dates. Après erreur sur l’année du calendrier, une tentative de compréhension des zones de vacances, les dates sont fixées.
Deuxième étape : étude de marché. En deux jours, je suis capable de citer tous les noms des aéroports américains, tous les vols direct et les étapes possibles pour rejoindre la France aux US, je réponds au téléphone en commençant par « go voyages bonjour ! ». Une étape nous permettra de baisser le prix du billet par deux. Nous choisissons Bruxelles (en Allemagne dixit Smart Box).
Troisième étape : la réservation et le douloureux paiement. Nous relisons 21 fois notre sélection (ce qui vaut presque un début d’engagement d’une procédure de divorce). Tout est validé, je clique pour payer. Ah tiens, le prix a changé. Ah oui, le prix indiqué était celui en cas de commande entre 4h et 6h du matin (véridique, cf Go Voyages). Sinon, à 22h c’est 25 euros de frais de dossier. Et si je me mets un doigt dans les fesses on a 10% ? Faudrait pas nous prendre pour des jambons hein.
Je valide mes codes, me demande comme d’hab quels sont les chiffres du cryptogramme visuel, et prie pour que mon ordi ne plante pas au moment de la transaction (ayant un peu la looze dans ma vie, c’est typiquement le genre de truc qui m’arrive). Tout se passe bien. Nikel. Imprim’écran. Yessss ! je sens le soleil me dorer les pieds, mes dollars bruler dans les outlets, mon accent toulousain américain venir, la sauce burger me couler sur les doigts. BONHEUR.

Le lendemain matin, mail. 5 minutes après avoir fait ma commande, j’ai reçu un mail. Véridique. Finalement, le vol que nous avions pris à l’aller n’est pas tel qu’ils l’ont décrit, finalement, il y a une autre escale « commerciale » qui n’était pas prévue (drôle, 5 minutes après avoir payé). On m’informe que j’ai largement le temps à cet escale de « descendre de l’avion, récupérer mes bagages, me présenter à la douane, passer les guards amerlocks (toujours très aimables), me présenter à la compagnie, déposer mes bagages, aller au bon hall et embarquer ». J’ai effectivement 1h45. BLAGUE. Ont-ils omis les paramètres « j’aipasdormidelanuit », « jetlag » (interdiction de chanter hein), « j’aidestalons »,  « j’aiunaccenttoulousainaméricain », « lesandiwchfromagechaudm’afoutulagerbe ». HEIN ???
Que nenni. Et le pire, leur mail termine par « si vous ne répondez pas avant ce soir minuit, votre billet s’autodétruira ». Oui si je ne répond pas avant minuit, mon vol est annulé. Crise.
Je prends sur moi et revalide mon vol. On m’informe que c’est ok pour le vol aller et que nous verrons pour le vol retour. Bon, à la limite, si je reste coincer là bas, c’est pas bien grave.

Bon, tout semble réglé enfin. Soulagement.

Je m’installe sur le canapé et commence à feuilleter nos passeports, songeuse. New York, SF, je compare les dates, regarde la photo de mon homme, émue, si jeune. Si JEUNE. AHHHHHH. Son passeport est périmé.


Mouai.

Golden Pony

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