jeudi 23 juin 2011

Balade. Complètement balade.



Comme l’a agréablement décrit ma collègue, hier, c’était les soldes. Et pour les fêter, j’ai choisi de prendre une promo : une angine et une rhinite. Deux pour le prix d’un. Ne vous inquiétez pas, il en reste plein en stock.

Tout commençait bien, profonde nuit, doux réveil et là, c’est le drame. Je me lève et commence à renifler. Snif Snif. Et puis, comment dire, est il possible d’enlever cette énorme barre que vous avez placé sur mon front ? C’est rigolo 5 minutes, mais là cela devient lourd.

Premier passage devant la glace,  je tente tant bien que mal de soulever mes triples paupiettes. Oui je n’ai pas de paupière le matin, mais de réelles paupiettes. Bien rondes. Agression terrible de la lumière. Ah non mince j’ai oublié d’allumer la lumière. Retour devant la glace. Inspection. Bon, j’ai une face de déterrée mais finalement, pas plus que d’habitude.

Snif snif.

On me hurle un « tu renifffffles ». Oui je sais je renifle. Mais je sais aussi que si je commence à me moucher, c’est la fin. Un bain me fera du bien.  Oui parce que quand une femme est malade, elle est persuadée qu’un bon bain lui fera du bien. Mensonge. A part vous redonner l’envie d’aller au lit, de se sentir comme un lokoum, nenni.
Je m allonge dans l’eau, face à mes produits de toilettes, ne sachant même plus par lequel commencer. Je m’aperçois que je suis donc réellement malade. Vient ensuite la douce impression de me noyer quand je baisse la tête pour mouiller mes cheveux. Ben oui, le canal de mon nez s’écoulant directement dans ma gorge, j’ai juste la sensation de m’étouffer. Allez, on ne s’endort pas. Je me lève, te bouscule, comme d’habitude. Mais un mouchoir au nez cette fois.

Atelier peinture (comprenez maquillage), collier un peu flashy pour attirer l’attention sur ce dernier plutôt que mon nez. Et c’est party pour le show. C’est marrant comme on a tendance à oublier combien on est bien quand on a RIEN. Mais on se rappelle très vite combien on est MAL quand on est balade (ou malade si on ne parle pas du nez).

Journée bien évidemment de merde. Plus de mouchoir, on prend donc monsieur essuie tout et autres services Mc Do. C’est la fin je vous disais. A chaque rencontre j’ai le droit à un « ouhhhh t’es pas bien toi ». Genre « ouhhhhh tu as la gueule de travers, le nez enflé et une tête de merde ».

Enfin, retour maison, accueillie par un « ça va clowny ? ». Mouai nikel. Je m’allonge sur le canapé, ami fervex m’accompagnant. Ahhh que je t’aime toi. Je comate. Grave. Genre longtemps. Je m’interroge sur des concepts inquiétants comme celui de ma production de liquide nasal. Comment est ce possible que cela ne s’arrête jamais ? Où ma charmante usine nasale puise t elle ses ressources ? Je perds du poids en coulant du nez ?
Je sais d’ores et déjà que cette nuit sera terrible. Toujours les deux premiers jours. Et pire la nuit gniark gniark. MAIS ! Je dis bien MAIS j’ai une méthode de lutte radicale.

Médicaments avalés, prête à aller au lit. On se prépare. Je coupe un mouchoir en deux et enfourne un dans chaque narine. Ca, c est fait. J’ai déjà pensé aux tampax, mais maintenant qu’ils sont parfumés (incroyable cette histoire d’ailleurs) j’ai laissé tombé. Ah moins qu’ils en fassent aux huiles essentielles. C’est une idée tiens, j’écrirai à leur service client. Mais en fait j’ai pas les narines assez larges (je vous arrête de suite, je n’ai jamais essayé hein).
Plus de nez qui coule en extérieur, plus de frottage intempestif de dessous de nez. Crème hydratante sur le dessus histoire d’éviter la pelade du lendemain. On est bien là. Triple coussin pour relever le tout (je vous avais prévenu, risque de noyade imminent). Bouche ouverte, on se détend. Je me retourne et je tombe sur les yeux de ma moitié.

Jugement fatidique : « On dirait un morse ».

Ouai ok. J’avoue. Mais tu en as vu beaucoup toi des morses capable d’autant de sacrifices pour avoir une tête potable ?


Allez à demain si mon nez le veut bien.


Goden Pony.

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