jeudi 30 juin 2011

Tatoue moi.



Alors non je dis non direct (je vous préviens, avec le doigt levé, l’œil grand ouvert)(sérieuse en fait). Vous ne me mettrez pas dans la tête cette chanson de comédie musicale déprimante.
« Titre provoquant, subversif avec plein d'humour ». Mouai. Parce que des mecs en collants, c’est provoquant ? Sexy peut être mais crédible et innovant non. Donc NON NON et NON je n’aurai pas Mozart l’opéra rock en tête toute la journée.

Tatoue moi.  Sur tes seins. Argh. Trop tard. Je la chantonne. C'est plus fort que moi.

Tatoue moi sur tes seins. Ce garçon collant sait il vraiment de quoi il parle ? Tatoue toi déjà sur un ongle, tu verras ce que cela fait avant de demander des conneries pareilles. Tatoue toi le dessous de pied tu verras comment tu vas en chier.

Fais-le du bout de mes lèvres. Tiens donc, une nouvelle méthode de tatouage ? Je suis un peu con moi, je ne connais que la méthode aiguille/ plantage dans la peau, vibration style power plate avec la douleur en plus. Mon côté SM qui ressort. Ou peut etre Twilight grrrr. Mais je prends note.

Je baiserai tes mains. Ah oui d’accord je vois où tu veux en venir. Oui, baiser mes mains. C’est dans le même genre que « bonjour mademoiselle vous êtes charmante. » Je vois je vois. Blonde hein, mais quand même. Bien vu l’aveugle.

Je ferai que ça te plaise. (Je crie dans mon bureau). Petit prétentieux. Tu as intérêt à assurer surtout. Fait péter ton collant, déhanche toi sur les vengaboys et à ce moment là, tu me plairas. Drôlement même. Oh et puis non, garde le ton collant, c’est mieux.

Tatoue-moi sur tes murs. Ahhhh c’est déjà mieux. Un artiste. Bansky c’est toi ? Allez arrête de déconner. Ce n’est pas drôle.

Un futur à composer. Au vu de la composition actuelle, je ne préfère pas trop m’aventurer sur cette notion de futur. Ou à vrai dire, cela sera à forte connotation avec la chanson présente à savoir : lourde, sans trop de sens. Alors bon non, je t’en fais cadeau. Vraiment, avec plaisir même.

Je veux graver toutes mes luxures. Petit coquinou va. Après le tatouage, abordons la scarification. Je vois que tu es calé en modifications corporelles malgré ton époque et ton âge avancé. Et en terme d’implant, tu me proposes quoi ? Un morceau de colombage ? Cool.

Sur tes dorures. Je vois que très clairement il te manquait une rime en « ure ». Effectivement, dorure c’est une connotation à ton époque fort sympathique où l’on se lavait pas les cheveux. Tu aurais pu « t’en faire une armure «  (ohhh pas mal ça non ?). Mais il y avait aussi coiffure (pour toi public), bromure, vomissure ou enflure. Ou écriture.

Sortons bras dessus bras dessous. Une invitation pour une petite danse peut être ? Allez je te sens tout frétillant. Attends deux secondes, je files enfiler une jupe à froufrou et un bustier et j’arrive. On se tient par la main et on sautille ensemble ? Attention à ne pas me baiser hein.

Et n'ayons crainte. Ohhhh surtout pas, grand dieu. Je vois que tu n'as peur de rien en chantant cette chanson, et tu vois bien que je n'ai, moi non plus, peur de rien en écrivant cet article.


 
Bon voilà, j’étais simplement partie pour vous faire un petit article sur le tatouage et me voila en plein commentaire composé d’un texte de chanson que définitivement j’aurai en tête toute la… fin de semaine. Promis, je me reprends.


Golden Pony.


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